La luxation de l’épaule est une perte de la relation entre les surfaces articulaires de ces deux os. Dans la luxation de l’épaule, la tête de l’humérus sort de sa cavité articulaire pour se positionner en avant de l’omoplate (scapula). Ce type de luxation est celui rencontré le plus souvent (95% des luxations de l’épaule).
L’articulation de l’épaule est la plus mobile de l’organisme: cette mobilité est liée à l’anatomie de l’articulation -peu contrainte-, qui, par conséquence, la rend particulièrement vulnérable. La luxation de l’épaule est un accident le plus souvent sportif (rugby, ski, handball, judo, surf, hockey …). En général, l’épaule se déboîte vers l’avant: c’est la luxation antérieure de l’épaule. Elle est remise en place -réduite- en urgence et peut récidiver (luxations récidivantes de l’épaule), en particulier chez les jeunes sportifs. Dans ces cas le traitement peut être chirurgical (arthroscopique ou par intervention classique « à ciel ouvert »).
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Le facteur déclenchant la première luxation est souvent un traumatisme provoqué par une chute: ceci est particulièrement vrai pour les sportifs. Une étude suédoise a montré que le risque de récidive de la luxation est plus élevé chez le sujet jeune (bibliographie). Lors des récidives, les traumatismes sont de plus en plus faibles (luxation de l’épaule nocturne lors du sommeil …). L’hyper-laxité est un facteur favorisant l’instabilité de l’épaule.
La luxation est très douloureuse: elle peut s’associer à des fractures de la glène (chez les patients plus jeunes) ou de l’humérus (chez les patients plus âgés) et/ou à des paralysies (nerf circonflexe, atteinte plexus brachial avec déficit nerf radial …). Il faut savoir également qu’une luxation de l’épaule survenue après l’age de 40 ans peut se compliquer d’une lésion de la coiffe des rotateurs. La réduction peut être effectuée selon la technique de Milch ou Berrehail: dans environ 90% de cas, la réduction est ainsi obtenue sans douleur et sans anesthésie générale.
À la phase chronique, le diagnostic d’instabilité antérieure de l’épaule est aisé, car le malade décrit très bien sa luxation. Les stigmates radiologiques sont souvent visibles à la radio standard. L’examen clinique et l’imagerie sont encore plus importants lors des subluxations ou épaules douloureuses instables, où le patient décrit des sensations brèves d’instabilité douloureuse, sans jamais avoir vécu une véritable luxation (bibliographie) . Il est également très important pour le médecin de savoir reconnaître les formes volontaires car le traitement est différent.
Le traitement chirurgical de l’instabilité de l’épaule est aujourd’hui bien codifié. La réinsertion capsulo-ligamentaire peut se faire sous arthroscopie (sans ouvrir l’épaule) ou avec une intervention classique (butée ou Bankart « à ciel ouvert »). Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients. En général le risque de récidive est plus important si on opère sous arthroscopie: toutefois le chirurgien entraîné à la chirurgie arthroscopique de l’épaule obtient des résultats comparables à ceux de la chirurgie à ciel ouvert, notamment lors des instabilités mineures ou modérées. La chirurgie classique « à ciel ouvert » est, par contre, conseillée lors des instabilités chroniques évoluées, en présence de lésions osseuses.
La rééducation est essentielle dans l’obtention d’un bon résultat. Les objectifs de la rééducation de l’épaule après une intervention chirurgicale sont actuellement bien établis. Il faut récupérer avant tout la mobilité complète passive de l’épaule, avant de forcer et de travailler en actif après la plus part des intervention à ciel ouvert. La rééducation peut débuter le lendemain de l’intervention. Elle sera retardée dans les suites d’une arthroscopie chirurgicale, pour permettre la bonne cicatrisation des ligaments.